Objet de fascination comme de peur, la notion de ruines s’inscrit à la croisée des champs de la philosophie (esthétique, politique, épistémologie…). En plus de faire appel à une actualité où la guerre et ses dévastations n’ont pas disparu, les ruines portent une valeur ambiguë : objet de contemplation et de préservation d’un côté, résultat d’une destruction de l’autre.
Avec les ruines, nous vous invitons à penser ce qui se détruit ou est détruit, ce qui s’épuise et ce qui reste aussi après la destruction et l’effondrement, les traces et les fantômes, quelque chose d’une présence-absence. À vous d’explorer ce qui se joue dans les ruines, lorsque l’on pense avec elles et que l’on aperçoit les perspectives d’une reconstruction ou, au contraire, lorsqu’on pense contre elles, contre la destruction d’un monde, de valeurs ou d’idées.
Jeunes philosophes, artistes et passionné.e.s, nous attendons vos contributions avant le 31 Janvier 2025 !